Historique

Le nom du village dérive de Cagan, nom propre germain qui signifie " chez les descendants de Chagan ". Mentionné pour la première fois en 1138 sous le nom de Chenens, il deviendra Cheinens en 1143, Chinins en 1214, Cheneins en 1215, Cheineins en 1244, Chennens en 1248, Cheynens en 1285 et Chinnens en 1717. Chénens a eu anciennement un nom allemand, aujourd'hui tombé dans l'oubli: Geinigen.
 
En 1248, Raynald de Vaumarcus et son gendre Jordan de Cottens renoncent à leurs prétentions sur le village de Chénens en faveur de Conon et Pierre de Chénens. Chénens fut désigné comme media via dans divers traités passés au 14e siècle entre Berne et Fribourg. Le village fut également un lieu où se réglaient les difficultés entre Vaud et Fribourg. Chénens fut rattachée aux 24 paroisses et ce jusqu'en 1798.

Puis Chénens fit partie du district de Romont de 1798 jusqu'en 1803. Du district de Romont, Chénens passa dans le district de Fribourg de 1803 à 1848. Depuis 1848, Chénens fait partie du district de la Sarine.
 
Le village de Chénens possède depuis les temps les plus reculés une chapelle, dédiée à la Sainte-Vierge. Il en est fait mention depuis le début du 15e siècle. La Chapellenie est constituée comme un bénéfice ecclésiastique simple depuis 1866.

 

La commune de Chénens a adopté comme drapeau l'emblème de l'ancienne famille de ministériaux de Chénens. Cette famille a disparu au XVe siècle. Les armoiries sont définies comme suit :
 
De gueules au dogue passant d'argent, colleté et bouclé d'or.
 
Le territoire du village est situé sur le Plateau inférieur, sur un replat de terrain bordé au Sud par les pentes formées par la Glâne et au Nord par les pentes boisées du Bois de Gottes. Le territoire est coupé d'Est en Ouest par la voie de chemin de fer au Nord et au Sud par la route allant de Fribourg à Romont, autour de laquelle le village s'est progressivement développé.
 
Le centre du village est caractérisé par le réseau des routes qui le traverse et qui forme une sorte de H d'urbanisation.
 
Le noyau primitif du village a gardé une forte densité construite. Les bâtiments les plus significatifs, comme la cure et la chapelle, les écoles des filles et des garçons, la laiterie et la fromagerie ancienne se situent dans un triangle de volumes bâtis à la croisée du Sud de la route d'Autigny. Cet ensemble de constructions à vocation socioculturelle se poursuit le long du réseau routier en direction du carrefour, lieu stratégique où se situe l'auberge et un ensemble de constructions rurales groupées autour d'un ancien châtelet.
 
L'urbanisation du village se caractérise par la présence de plusieurs domaines en ordre lâche, construits entre le 19e et le 20e siècle et disséminés aux abords de la voie de chemin de fer (Les Gottes, La Kaechnerie, Le Pontet) et en bordure de l'ancien tracé de la route cantonale (Les Combes, Sous Vigny, Les Planches).
 
Il ne reste aujourd'hui que très peu de bâtiments au lieu-dit " Au Moulin de Chénens " qui regroupait au début du 19e siècle: 1 moulin, (incendié en 1903), 3 maisons, 1 scierie, 1 battoir et 1 grange.
 
Le site de la gare, né de la volonté des habitants en 1862, forme un centre collecteur agricole typique de l'ère de la paysannerie industrielle. Il n'a jamais été soumis à un plan d'urbanisation, comme le mériterait le site dans son ensemble, aujourd'hui principalement composé de bâtiments essentiellement tournés vers la voie de chemin de fer.
 
La zone située entre la voie et le carrefour principal du village est caractérisée par la présence de bâtiments de dimensions réduites à moyennes, clairsemés sur le parcours de la route qui lie les deux sites.

 

Evolution démographique

Situation géographique


La commune de Chénens est remarquablement située géographiquement. Disposant d’une desserte ferroviaire, elle est, en outre parfaitement centrée par rapport à quatre localités régionales importantes, Enfin, Chénens est suffisamment proche de l’autoroute pour en avoir les avantages, mais suffisamment éloignée pour ne pas en avoir les inconvénients.

 

 

Comment se rendre à Chénens aux moyens des transports publics ?

 

18 minutes pour rejoindre Fribourg

48 minutes pour rejoindre Lausanne

48-53 minutes pour rejoindre Berne
 
 

L’arrêt de bus se trouve juste à côté de la gare.

 

Géographie

Superficie :  395 ha2 (3.95 km2)
 
10, 1% de cette superficie correspond à des surfaces d’habitat ou d’infrastructures, 67,5% à des surfaces agricoles et 22.4% à des surfaces boisées.
 
Chénens s’est initialement développé au sud de la croisée des routes cantonales Fribourg-Romont et Bulle-Payerne. L’essentiel du développement récent s’est fait plus au nord, en directions de la gare CFF. La proximité de cette desserte ferroviaire a également dynamisé la construction d’habitations individuelles. La population de Chénens est ainsi passée de 325 habitants au début des années 1980 à 858 habitants au 31 décembre 2017. Le village s’est également agrandi en direction de la commune d’Autigny.

 

Climat

Son climat ne diffère pas de celui que connaissent la plupart des communes fribourgeoises. La commune de Chénens ne subit aucune influence climatique due à la présence d'un lac.

Territoire

Le territoire de la commune de Chénens est riche en forêts. Celles-ci recouvrent le 22,5 % de la superficie totale de la commune. Au sud, la frontière entre le village de Chénens et celui de Chavannes-sous-Orsonnens est marquée par la Glâne.
 

Zone à bâtir

La superficie des zones à bâtir est actuellement de 57,1 hectares, ce qui représente le 14,7 % de la surface de la commune de Chénens. L'agglomération s'est implantée au sud de la route cantonale. Par contre, les quartiers résidentiels ont été réalisés le long de la route direction Lentigny (quartier « Aux Carroux » et « En Brévire »). La présence de la gare CFF a en effet favorisé l'implantation de nombre de villas, ainsi que de quelques constructions industrielles ou artisanales.